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Critique du film les Harmonies de Werckmeister de Béla Tarr

Voici ma critique du film les Harmonies de Werckmeister de Bela Tarr.
Béla Tarr est un réalisateur atypique, certain diront un optimiste triste. Avec le film les Harmonies de Werckmeister, Béla Tarr nous livre ici sa plus belle partition.

Entre inconfort, envoutement, poésie, envolé métaphoriques, ce film ne laisse pas le spectateur insensible.
D’abord la scène d’ouverture qui est pour moi l’une des plus belles introduction qui m’est été donné de voir au cinéma. Béla Tarr y chorégraphie une danse d’ivrognes qui miment la mécanique céleste, une scène d’une beauté inattendue mais bouleversante illustré par le thème central du film.

Néanmoins pour les personnes qui aiment les films d’action passez votre chemin, il y a quelques plans « interminables » qui contribuent certes à l’ambiance du film mais qui peuvent dérouter certaines personnes. En outre il faut avoir le temps et savoir prendre le temps quand l’on observe ce genre d’œuvre cinématographique. Toutefois si votre curiosité l’emporte sur votre impatience, foncer voir cette ovni de 2003.

Les mouvements de caméra guident le spectateur dans une danse sublime, nous offrant une chorégraphie de la mise en scène extraordinaire. C’est un cinéma de la contemplation, de rêverie, de l’abstraction, qui interroge, un cinéma de sensations qui vous touche au plus profond de votre âme.

Finalement, de part sa musique, son ambiance et sa poésie. « Les Harmonies Werckmeister » porte bien son titre : ce n’est pas un film, c’est une symphonie musicale.

En un mot : Envoûtant

Bande annonce du film les Harmonies de Werckmeister :

Lire mes autres critiques de film.

SYNOPSIS

Le pays est en proie au désordre, des gangs errent dans la capitale. Valushka, un postier, s’extasie sur le miracle de la création et se bat contre l’obscurantisme. Dans un café, il tente d’entraîner les clients ivres dans ses visions cosmologiques, puis, à travers la ville, chez Monsieur Eszter, un vieil homme occupé à accorder un piano pour retrouver l’harmonie du clavecin qui a été brisée par l’invention Werckmeister.

Un mystérieux cirque est installé sur la grande place où la foule muette se rassemble.

Valushka court sous un ciel de plomb, le vent souffle, on est en novembre et c’est déjà l’hiver, le brouillard se répand, plus épais que jamais, la lumière est glacée, brutale, irréelle, les rues couvertes de détritus, les immeubles délabrés, des vitrines ont été brisées ; plus de médecins, plus d’écoles, l’heure du Jugement dernier serait-elle arrivée ?

Source : Allociné

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